Darfour

Publié le 14 Mai 2007

 

Vidéo en version anglaise sur le conflit

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Rédigé par Aicha Karima Kouidri

Publié dans #politique

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 Au nom de tous les africains ;   je  te remercie ISRAEL     J’ai accueilli  personnellement avec une grande  joie et admiration  l’initiative généreuse  d’Israël   qui a décidé d'allouer une somme de cinq millions de dollars dans le cadre d'un plan d’aide aux réfugiés du Darfour.  Malgré qu’Israël n’entretienne  pas de relation diplomatique avec le Tchad, où vit la majorité des réfugiés, cette aide sera versée à des associations humanitaires dont la Croix Rouge et l’Agence pour les réfugiés des Nations Unies. Israël fera ainsi partie des premiers  pays ayant le plus contribué financièrement à cette cause en 2007. En   même temps j’exprime ma  honte  et mon  mépris  envers les  puissants  dirigeants des  pays du golf  arabe qui n’ont pas cesser de soutenir le régime  barbare du Kourthoum . Au lieu de réagir   pour  la vie  des  milliers d’enfants terrorisés au Darfour, ils continuent avec leur hypocrisie   mesquine de  tendre une  main généreuse  envers les  intégristes  de  Gaza  pour perdurer la haine et l’antisémitisme .Une partie de ces sommes  de la manne pétrolière arabe  continue à dédommager les familles de ceux qui se font sauter parmi les civils israéliens, ou encore à organiser des manifestations de rue, telles que celles qu'on nous montre régulièrement dans les médias au Québec  à  Bruxelles ou à Strasbourg …. Quand on a faim au Darfour et qu'on a des milliers de réfugiés  à nourrir et à loger, les dollars distribués pour sacrifier un fils ou crier sa haine d'Israël  devant les caméras sont les bienvenus. ! Si la crise du Darfour a pris toute cette ampleur  dramatique, c’est en  premier lieu  à cause du soutient  inconditionnel qu’a trouver le régime soudanais   de la part  des quelques riches  monarchies  du proche Orient, qui ne voient   le sens d’une  «  solidarité arabe  » que lorsqu’il s’agit  d’appuyer   des  tyrannies  arabo-islamique  frères  et   amis  ou des   organisations  terroristes pour intimider  des contribuables  généreux  en Israël  avec une cause africaine .La détresse des tribus africaines, les massacres, les exactions, les viols des jeunes filles noires   commis au Darfour et toute cette  hécatombe qui  comptabilise aujourd’hui près de 300 000 morts et deux  millions de réfugiés    ne semblent point bousculer  la conscience  des monarques  arabes  tant qu’ils sont toujours prêts à disposer  des chèques en blanc aux palestiniens  pour acheter des armes et  creuser des tunnels . L’image de  cette  «  solidarité arabe » nous interpellent   quand les enfants  du Darfour meurent de faim et ne trouvent  pas de toit pour se loger  alors  qu’ il est  devenue un terrain de jeu préféré pour les fonds d'investissements islamiques  d’ investir massivement dans l'immobilier dans les grandes capitales européennes !Ces fonds, dits "hallal" qui   respectent la Charia, la loi coranique,  lorsqu’elles atterrissent en  Europe  dans les   comptes bancaires  des  monarques arabes polygames  , trouvent leur chemin , dans l'alcool, ou encore  dans l'industrie du jeu et des paris. Dernière activité  des petits princes gâtés ;  le trafic des stupéfiants en Europe  ; c’est bien mérité alors   les  dix ans requis contre ce prince saoudien qui vient tout juste d’être  inculpé  par  Le procureur de la République de Bobigny .En dépit de l’apparition de montagnes d'excédents pétroliers, les revenus pétroliers sont loin d'être une bénédiction pour ces  monarchies autoritaires. Avec tous les excès  qu'elle procure, la rente pétrolière décourage l'émergence d’Etats  démocratique, et fait souvent prospérer une oligarchie inefficace et corrompue. Les sommes accumulées lorsque les prix du brut volaient de sommet en sommet, n'ont guère servi à  l’aide humanitaire ou à la bonne cause.  .  Ces oligarchies qui surfent  sur des  vague de pétrodollars ne se soucient guère de  qui se passe aujourd’hui au Darfour. Leur  manne demeurent   gaspillé en dépenses extravagantes au profit de la nomenklatura locale: palaces fastueux, voitures de sport ou encore bijoux payés par plusieurs millions d'euros pour des charmantes libanaises. Le plus inquiétant est que ces princes gâtés  profitent  des retombées de la  manne impressionnante pour avoir en influence   sur des  responsables   étrangers corrompus  comme   les têtes couronnées  du régime soudanais à l’instar du  président  Omar El Béchir ou un certain   Hassan Tourabbi  gérant  d’une fortune personnelle évaluée à 1,2 millions de dollars   bâtie sur des détournements allant depuis le racket de pays pétroliers,  jusqu'aux fonds de capitaux islamistes   .Malgré que  le Soudan fait partie des cinq pays les plus pauvres du monde ses établissements bancaires ne manquent pas d’intérêts… dans les divers sens du mot. A Khartoum, Oussama Ben Laden a déjà  monté, en joint-venture avec le régime soudanais actuel, la banque Al-Shamal. Il y a investi 50 millions de dollars.  La Faysal Islamic Bank -dirigée par le prince Mohammad Fayçal al-Saoud, fils du roi Saoud, cousin germain du  roi Fahd et directeur de la Dar al-Mal al-Islami (DMI)la Faysal Islamic Bank est une filiale de la société Islamic Investment Company of the Gulf (Bahreïn), dont le holding est la Dar al-Mal al-Islami, considérée comme l’un des principaux agents du financement saoudien de l’islamisme international , elle est   présente sur l’ensemble du territoire soudanais à travers 21 établissements.Avec  des capitaux répartis à l'étranger sur des comptes bancaires, investis dans l'immobilier ou dans l'achat d'armes destinées aux milices privées du Darfour, jusqu'aux fermes modèles en Grande Bretagne ou des industries électroniques en Amérique du Nord, sans parler des luxueuses villas sur place destinées aux membres du gouvernement,  le gouvernement  corrompu  du soudan ne manque certes pas de ressources.Non seulement corrompu, mais aussi criminel, le  gouvernement Soudanais  rejette la décision du procureur de la CPI relatif au lancement des deux mandats d'arrêt contre des responsables présumés des crimes au Darfour, visant un secrétaire d’Etat, Ahmed Haroun, et un chef de la milice janjawid, Ahmed Kosheib, notamment accusés de meurtres, tortures et viols. Cette aide israélienne à la population opprimée du  Darfour  (qui passe inaperçue   dans les médias arabes)   est un geste marquant, mais  je suis certain  que ce n’est pas  un acte isolé  car  l’idéologie socialo sioniste, si fortement implantée dans la mentalité israélienne, a toujours  donnée  une formidable force au désir de participer à la lutte générale des opprimés dans notre continent . Nulle part, cet élan n’est plus impétueux qu’en Afrique. En 1902 déjà, Théodore Herzl, père et fondateur du mouvement sioniste, avait écrit : « Il reste une autre question, irrésolue de nos jours, qui émerge du désastre des nations et que seul un Juif peut comprendre. Il s’agit de la question africaine…Une fois que j’aurai assisté à la rédemption des Juifs, mon peuple, j’aimerais aussi voir celle des Africains ».  Aujourd’hui   donc au nom des africains,   je remercie Israël  qui demeure   fidèle à  l’Afrique malgré ses soucis dans la région !   Maître Ftouh Souhail  , Tunis  tunirael@laposte.net                   
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Avec monsieur   Sarkozy  l’espoir est légitime  Un an après L’accord d'Abuja le 5 mai 2006  le conflit au Darfour   présente  déjà 300 000 morts et 3 millions de déplacés. Sur le terrain, on estime  à 20 000 le nombre de Janjawids (milices arabes) qui  orchestrent  le premier  génocide du 21 siècle. Le Nouveau Soudan laïc et démocratique : où les citoyens seraient égaux, la religion et l’Etat séparé, où chaque citoyen verrait ses croyances respectées et la Démocratie instaurée semble bien loin .C’est pour cela que les citoyens libres de l’Afrique   attendent de Monsieur  Nicolas Sarkozy, désormais élu,  à s’engager pour  donner l’exemple aux autres pays européens en prenant des sanctions unilatérales contre le régime de Khartoum. Il est clair  que seul un  durcissement des sanctions  sur Khartoum permettra une sortie de crise du Darfour   . Rappelons au nouveau  maître de l’Elysée que  Lors de sa  déclaration en juillet 2007, il a qualifié la situation au Darfour de  « dégoût et la nausée ». Voilà ce qu'inspire cette barbarie   soudanaise du quotidien, ce déchaînement de violence des janjawides Il est donc indispensable aujourd'hui de se montrer plus ferme avec le régime de Khartoum, car  les atrocités se poursuivent et tous les jours plus d'hommes et de femmes en sont les victimes. Il faut finir avec les exactions et  le retour des réfugiés.  Dès lors, la question que nous devons nous poser est la suivante : si les Nations Unies doivent demeurer le passage obligé de toute intervention en matière de sécurité internationale, que faire lorsque le refus de quelques puissances empêchent l'organisation d'assumer son rôle et de défendre ses principes fondamentaux. La question s'était déjà posée concernant l'ex-Yougoslavie, et la nécessité d'agir l'avait alors emporté. Car les blocages de Nations Unies ne doivent pas nous obliger à accepter l'inacceptable, à nous transformer en témoins impuissants de l'horreur. Ils ne doivent pas non plus devenir l'excuse derrière laquelle nous abritons notre manque de courage. Cessons de nous mentir : aucune finesse juridique ne nous exonérera aux yeux de l'histoire d'avoir laissé commettre le premier crime contre l'humanité du XXIème siècle.»  car ce qui se passe aujourd’hui sur notre contient Africain   nous rappelle  bien les atrocités qu’a connu    l’Europe depuis 60 ans .Lors de son discours du 14 janvier 2007,  le candidat Nicolas Sarkozy a promis un changement de politique étrangère : « Je ne crois pas à la realpolitik qui fait renoncer à ses valeurs sans gagner des contrats. Je n'accepte pas ce qui se passe en Tchétchénie, au Darfour. (…) Le silence est complice. Je ne veux être le complice d'aucune dictature à travers le monde ». Monsieur le président  Nicolas Sarkozy est appelé à intervenir  pour  la survie des 6 millions d'habitants du Darfour. La tragédie du Darfour ne doit pas  continuer  dans l’oubliée, pour qu’elle ne reste pas une page honteuse de notre propre histoire parce que nous aurions laissé commettre sans réagir le premier crime contre l’humanité du XXIème siècle Pendant qu’un piège se dessine, sachez  monsieur Sarkozy   que le génocide continue au Darfour , que les six résolutions de l’ONU sont lettres mortes,  tandis que les bombardements, les massacres, les viols, l’afflux de réfugiés et de déplacés dans les camps se poursuivent. Le monde regarde cette crise, sans rien faire !  Si rien n’est fait les Darfouriens risquent de disparaître monsieur Sarkozy. Ne mériterons-ils pas le même sort que le peuple du Kosovo, lorsque le  monde libre  est intervenue pour mettre fin au nettoyage ethnique ? Au Darfour l’enfer brûle toujours. Ni les accords de paix, ni le renforcement des contingents de l’Union Africaine, ni le vote d’une énième résolution onusienne n’ont mis fin au drame humanitaire qui s'y déroule. Depuis février 2003, des milices arabes sauvages   « Janjawids, »alliées du régime islamique  de Khartoum, s'appuient sur les tribus musulmanes «arabes», pour massacrer les tribus africaines. Après 20 ans de guerre, un accord de paix entre le nord et le sud du pays,  le gouvernement central de Khartoum continue d’ignorer ses populations de la périphérie et notamment les cultivateurs noirs du Darfour. Dans un contexte de raréfaction des ressources alimentaires résultant d’une longue sécheresse et d’une forte croissance démographique, le régime islamique soudanais s’est résolument engagé dans une politique d’éviction des populations «africaines» sédentaires au profit des «arabes» nomades réputés  plus proches du pouvoir et  plus sauvages .  Sachez monsieur Sarkocy que Le gouvernement soudanais méprise les libertés politiques. Les partis d’opposition sont interdits le régime de Khartoum dont terreur et brutalité sont le credo, est définitivement un régime criminel. Les enlèvements, la torture, et les meurtres, renforcent le climat de peur et d’insécurité. Face à cette dictature islamique, il n'est plus concevable d'envisager une autre voie que sa mise à l'écart. La France  de monsieur Sarkozy est inviter à changer  de politique et se montrer ferme avec les responsables  du Khartoum en vue de  l’application de principes universels que sont la démocratie et les droits fondamentaux. L’Afrique souffre de nombreux maux à commencer par la corruption et la quasi absence de système démocratique. Le Soudan en est le funeste exemple. L’aide alimentaire internationale favorise la corruption et encourage l’islamisme  de certaines régions au détriment du Darfour. L’Etat soudanais, qui assimile encore  l’ONU et l’Otan à des croisés,  et qui refuse toujours la présence d’une force internationale, devait  voire  une France «  plus engagée   envers la cause des  opprimés  »comme l’avais promis monsieur Sarkozy le soir du 6 mai.   Maître Ftouh Souhail   BP500 LE BARDO 2000  Tunis- Tunisietunirael@laposte.net 
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